CTA sous tension

Le dernier CTA portait exclusivement sur les personnels non enseignants et des questions de ressources humaines. La séance a été dense et houleuse.

Vote contre les LDG : nouveau CTA à programmer

Plusieurs points sont à retenir pour expliquer ce vote sanction.

  • L’académie attend avec impatience un arrêté interministériel pour instituer une durée minimale d’emploi. Cet arrêté s’adresserait aux sortants d’IRA ou nouveaux promus cadre A.

Ainsi, les rectorats pourraient émettre un avis défavorable aux demandes de mutations inférieures à 2 ans.

Le Sgen-cfdt a toujours été opposé à cette mesure.

  • Les bonifications subsidiaires ont disparu qu’il s’agisse de celles pour les sportifs de haut niveau ou pour la prise en compte du nombre d’enfants pour les parents isolés.

Seulement 11 personnes  sont concernées cette année, difficile d’entendre que leur situation ne puisse être mieux reconnue.

  • D’une manière générale, sur les mouvements intra de l’an dernier et les mouvements inter de cette année, il y a trop d’erreurs. De nombreux agents sollicitent l’examen de leur dossier.

Les optimisations ne sont plus faites, la fluidité a disparu.

Date du prochain CTA : lundi 21 février.

Revalorisation indemnitaire

  • La catégorie C n’aura pas de revalorisation indemnitaire. Elle a bénéficié d’une mesure indiciaire assortie d’une revalorisation des taux de promotion (ils sont passés de 8,5 à 16%).

Au final, l’ensemble des mesures est évalué à un gain de 614 euros bruts annuels.

Le Sgen-cfdt approuve le gain financier mais rappelle que la situation de ces agents reste précaire et que cet effort est déjà rattrapé par le mécanisme de l’inflation.

  • La situation des ITRF sera traitée lors d’un prochain CTA car le rectorat est en attente des travaux nationaux.
  • Les infirmières ont bénéficié des opérations de convergence entre académies pour tous les groupes. Et l’écart entre les personnels logés et non logés a été considérablement réduit.

Le Sgen-cfdt se félicite de cette mesure qu’il porte depuis des années.

 

L’IFSE de la rupture

Attendu depuis le mois d’octobre, la revalorisation indemnitaire de la filière sociale a profondément divisé l’administration et les organisations syndicales.

La revalorisation s’étendait en 2 temps :

  • La première visait la convergence académique, elle a eu lieu l’an dernier
  • La seconde était destinée à la convergence nationale.

Des cibles nationales avaient été définies :

  • 7700 € bruts annuels pour les AS
  • 9900 € bruts annuels pour les CT du groupe 2
  • 10900 € bruts annuels pour les CT du groupe 1

L’académie n’a pas atteint les cibles. Elle s’est contentée d’appliquer le revalorisation forfaitaire, atteignant 7500 € pour les AS, 9460 € pour les CT.

Après 2 suspensions de séance et une proposition de l’administration, un « consensus forcé » a été adopté :

  • 7725 € pour les AS
  • 9800 € pour les CT du groupe 2.
  • Nous ne connaissons pas le montant de la revalorisation du groupe 1, l’administration se retranchant sur la volonté d’anonymat.

Le Sgen-cfdt déplore le manque de volonté de notre académie envers la filière sociale, et le manque de transparence sur les enveloppes allouées par le ministère. Nous notons que Nancy-Metz fait partie du petit nombre d’académies qui n’ont pas atteint les cibles.

C’est pourquoi, le Sgen-cdft a décidé de s’abstenir lors de ce vote.