Déclaration Liminaire au CSA Ministériel Jeunesse et Sports reconvoqué du 22/11

Nous sommes sous le choc. Hier notre camarade Jean Marc Grimont a été auditionné pendant 6 heures par la Police. Moins médiatique que l’audition d’un animateur radio qui se déroulait dans le bureau voisin, cette audition, sur laquelle Jean Marc Grimont vous a alerté, en tant que révélation des dysfonctionnements et de la gestion en roue libre des établissements, nous laisse dans un état de stupéfaction.

Nous souhaitons d’abord exprimer avec force notre soutien et notre solidarité avec notre camarade.

Aujourd’hui, on criminalise la fonction de représentant des personnels. En 2023 en France, un représentant des personnels doit s’expliquer devant la police du simple fait d’avoir informé ses collègues dans le cadre de l’exercice normal du droit syndical. Un secrétaire de CHSCT doit répondre du simple fait de signaler à l’administration les situations de souffrance, de harcèlement, de discrimination, de sexisme, que les agents titulaires et contractuels de l’INSEP, lui présentent.

Lors d’une dernière réunion, nous signalions que le seul cas d’attribution de la protection fonctionnelle l’avait été dans le cadre de cette affaire, mais pas au bénéfice du représentant des personnels lanceur d’alerte, mais de la personne initiant la plainte, sans la moindre enquête administrative préalable.

Ces dysfonctionnements sont gravissimes.

Jean Marc Grimont a transmis ceux ci par un courriel à Mme la DGRH Adjointe, lundi, ainsi qu’à notre secrétaire de formation spécialisée du CSA Ministériel. Nous attendons des réponses à la hauteur et nous réservons le droit de donner toutes les suites, y compris judiciaires à cette entrave sans précédent à l’exercice des droits syndicaux, dans notre département ministériel.

Concernant l’ordre du jour nous maintiendrons nos positions, en cohérence avec nos camarades du CSA MEN et de cette instance.

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