Résultats de l’enquête flash rentrée semaine du 11 mai 2020

Retrouvez ici les résultats de l'enquête ainsi qu'une brève analyse.

Un contexte anxiogène

Cette rentrée semble s’être faite dans la précipitation et avec une certaine angoisse chez beaucoup d’entre-vous.

A peine installées dans un  fonctionnement, la rentrée en présentiel remettait en cause tous les efforts d’adaptation dont vous avez fait preuve.

 

Le 11 mai, le terme adaptation était encore au goût du jour et déjà beaucoup de questions nous étaient posées.  Nous pouvons saluer le travail fourni en amont par les directrices et directeurs d’écoles qui ont dû une nouvelle fois accorder énormément de leur temps à la mise en place d’un protocole souvent complexe et parfois impossible à mettre en place. Espérons que cette expérience puisse être utile aux écoles n’ayant pas encore réalisées leur rentrée.

Une mise en place rapide

Comment s’organiser, passer les informations, une nouvelle fois s’adapter en une seule journée?  Vous êtes plus de trois quarts à avoir eu un seul jour de préparation à la mise en place du protocole alors que des changements de directives de dernière apparaissaient le 11 mai au soir.  Ne vous aurions-nous pas facilité la tâche et diminué cette angoisse en accordant deux jours voir plus à ce temps de préparation?

 

Dans cette précipitation, certaines écoles ont même été oubliées en dotation de gel hydroalcoolique. Que dire du DUER qui était sensé vous aider à la mise en place du protocole et vérifier si toutes les conditions étaient réunies pour accueillir les élèves? Dans un tel contexte, il nous semblait difficile pour les directeurs de répondre à la masse de demandes faites par l’administration.

Dans de nombreuses écoles, tous les personnels entrants dans les locaux n’ont pas été équipés de masque (ATSEM, agent technique…). Cela tend prouver que la communication avec certains maires peut être compliquée.

Une surcharge de travail

La grande majorité d’entre-vous estime que la charge de travail est beaucoup plus importante que la normale. L’accueil ne pouvant se faire pour l’ensemble des élèves, la plupart d’entre-vous réalise en plus du présentiel la continuité pédagogique qui nécessite un investissement accru c’est certain. Comment un enseignant du premier degré peut laisser de côté un de ses élèves malgré les annonces ministérielles?

L’année n’est pas finie, le 2 juin approche à vitesse grand v et il va déjà falloir songer à l’accueil en masse des élèves. Quelle organisation d’accueil? Classe inversée?