La CAPD du 11 mai 2021 concernant les avancements accélérés d'échelons.
Passages accélérés aux 7ème et 9 ème échelons:
Les ratios des 30% ont été respectés dans les échelons 6 et 8.
Il reste quelques décimales cette année qui seront certainement utilisées l’année prochaine.
Le discriminant qui a permis de départager les collègues a été l’ancienneté dans l’enseignement spécialisé en cas d’égalité de barème.
Les chiffres à retenir:
- 7 passages accélérés au 7 ème échelon
- 23 passages accélérés au 9 ème échelon
Informations diverses:
La création d’une brigade de remplacement des AESH est actuellement en cours de réflexion.
Depuis septembre, 10 demandes de rupture conventionnelle ont été déposées.
26 demandes de départ en formation CAPPEI. A partir de l’an prochain une validation d’acquis sera possible (5 ans d’expérience dans l’enseignement dont 3 années dans l’ASH)
Notre déclaration
Monsieur le Directeur Académique, mesdames, messieurs les membres de la CAPD,
en cette fin d’année scolaire toujours bousculée par la crise sanitaire, les équipes sont restées mobilisées mais sont lasses. Le Sgen-CFDT se satisfait toutefois de la prise en compte de certaines demandes intersyndicales : fermetures de classes à partir d’un cas de Covid, arrêt du brassage des élèves en cas de non-remplacement, montée en charge de la politique de tests.
Cependant, les interrogations restent nombreuses.
Au sujet du non brassage des élèves en cas d’impossibilité de remplacer un enseignant absent, nous demandons qu’une information claire soit donnée aux écoles, et que les enseignants soient soutenus dans leur démarche d’application du protocole. Dans la mesure du possible, la situation doit être connue et gérée suffisamment tôt pour permettre à tous de s’organiser au mieux. Compte-tenu des difficultés rencontrées auparavant, il est à déplorer le manque de moyens humains et l’absence de dispositif exceptionnel d’accueil pour les professions dites prioritaires dans le cadre d’un partenariat éducation nationale et collectivités territoriales.
Au sujet de la vaccination des enseignants et personnels éducatifs, le cadre actuel est insuffisant (pour ouvrir le dispositif à un maximum de personnes). La question des masques reste problématique : non mise à disposition de masques plus protecteurs pour les personnels au contact d’élèves ne portant pas le masque.
Par ailleurs, la semaine de télé-enseignement qui a précédé les vacances a montré une nouvelle fois le caractère irremplaçable de l’école à l’école. Néanmoins, la distribution de tablettes aux familles sans équipement informatique, financée par la politique de la ville est à saluer. Il est cependant regrettable que cette initiative n’ait pas été généralisée par l’Education Nationale aux écoles rencontrant les mêmes difficultés. Aussi, en cas de prochain confinement, le Sgen-CFDT espère une amélioration dans la connexion au réseau.
La difficulté à mettre en place et à tenir des projets, les adaptations successives nécessaires, le télétravail et ses dysfonctionnements, la difficulté d’échanger en équipe complète, l ‘annulation de certaines sessions de formation, le manque parfois de communication, l’attente de tests, de vaccins, … usent les personnels. Nous pouvons prendre en exemple, le cas de la pratique de l’EPS, qui a subi des ordres et contre-ordres laissant les collègues ayant prévu une programmation, qui, du jour au lendemain, a dû être annulée pour finalement être rétablie trois semaines plus tard. Ne serait-ce que sur ce point, les collègues sont déboussolés, désabusés.
Malgré tout, les équipes restent toujours investies et font face. Nous rendons hommage à l’ensemble des personnels éducatifs scolaires et périscolaires, ainsi qu’aux agents administratifs qui font leur possible dans cette situation de crise, pour assurer un service public d’enseignement et d’accueil de qualité.
Toujours sur le sujet de l’impact de la situation sanitaire, pouvez-vous nous dire les conséquences des absences des personnels AESH (malade ou cas contact) sur le taux horaire des enfants nécessitant un accompagnement ?
Concernant notre réunion en CAPD de ce jour, nous reformulons notre déception quant à la disparition des CAPD découlant de la loi de la transformation de la Fonction Publique. Cela limite considérablement le dialogue social. Concernant le mouvement, malgré l’inattention de la part de quelques collègues au niveau des horaires du dernier jour d’ouverture des serveurs (19 avril inclus ce qui pouvait prêter à confusion), certains ont pu rentrer leurs vœux, nous en profitons ici pour remercier le personnel administratif de l’Inspection pour sa disponibilité et sa réactivité.
Afin de renseigner au mieux les collègues et être plus réactifs, nous souhaiterions avoir un bilan à l’issue de ce mouvement, à savoir le nombre de participants, le nombre d’affectés, le nombre de collègues sans affectation, la liste des postes restés vacants. Au mieux, nous souhaiterions la liste des personnes affectées et/ou la liste des écoles accueillant de nouveaux collègues.
Enfin, pour terminer, encore quelques remarques.
Nous nous félicitons de la logique bienveillante et constructive dans laquelle bon nombre de rendez-vous de carrière se sont déroulés.
Fidèle au principe de déconnexion de l’évaluation et de l’avancement, nous réaffirmons notre attachement à la primauté du critère de l’ancienneté générale de service dans les promotions.
Dans les évolutions nécessaires, nous demandons que tous les personnels aient bien accès, dans un délai suffisant, à l’avis d’IEN en amont de la CAPD, et à l’appréciation finale.
Nous réaffirmons notre opposition au contingentement des avis, source d’injustice, d’incohérence et d’incompréhension dans la reconnaissance de la valeur professionnelle.
Enfin, en ce qui concerne les promotions hors classe, nous réaffirmons notre opposition à la pérennité des avis portés hors rendez-vous de carrière.
Concernant la rupture conventionnelle, rupture désormais possible suite à la loi de transformation de la Fonction Publique, celle-ci semble difficile à obtenir. Serait-il possible alors de connaître le nombre de personnes concernées par cette procédure ainsi que l’état de leur dossier ? Et les motifs d’acceptation ou de refus ?
Concernant la modification du CAFIPEMF, y aura-t-il des aménagements pour les personnes ayant suivi la formation précédente et l’ayant suspendue ou ayant échoué ?
Merci pour votre écoute.