Compte rendu du groupe de travail sur le plan de formation continue et l'organisation des animations pédagogiques à la rentrée 2018, dans le nouveau contexte imposé par le ministère sur les 18h (9h de français et 9h de maths).
Un groupe de travail sur la formation continue s’est tenu à la DSDEN de Meurthe et Moselle, vendredi 1er juin 2018. Il a regroupé les représentants de l’administration et ceux des 3 organisations syndicales : SGEN-CFDT, SE-UNSA et SNUIPP-FSU.
1- Le PDFC (Plan de formation continue) en chiffres :
Brigade de formation continue : 30 pour 4 000 enseignants
(30 pour 1 200 enseignants en Meuse)
25% du PDFC c’est pour la formation des directeurs
10% du PDFC c’est pour l’ASH : Formation CAPPEI, regroupements (ULIS, ITEP, IME), entrée dans l’ASH… Sauf qu’il s’avère qu’une bonne partie de ces regroupements n’ont pas été remplacés !!
Le département de Meurthe et Moselle dispose de 282 postes de remplaçants, soit 9,1% de l’effectif global. Ce qui place le département en dessous de la moyenne nationale qui s’élève à 10%, soit un déficit de 36 postes.
2- Les animations pédagogiques :
Pour la rentrée 2018, les recommandations faites aux Recteurs par le ministre (dans un courrier du 26 mars 2018) sur la formation continue des professeurs des écoles dans le cadre des 18 heures d’animation pédagogiques imposent l’ensemble des heures de formation en lecture – écriture – mathématiques.
Ce qui a amené le SGEN-CFDT 54 à contester cette décision unilatérale dans sa déclaration liminaire lors de la CAPD du 29 mai dernier. Aussi, le SGEN s’est interrogé sur la liberté pour les collègues de choisir les formations qui répondent à leurs besoins ainsi que sur le devenir des RIS (Réunions d’informations syndicales).
Lors du groupe de travail, il a été convenu que :
a- En élémentaire :
– 9 h pour les mathématiques dont une partie en parcours ciblé et l’autre en parcours libre,
– 9 h pour la maîtrise de la langue dont une partie en parcours ciblé et l’autre en parcours libre.
b- En maternelle :
Pour le moment, il n’y a pas de nouvelles recommandations. Donc pas de changement.
Comme plus de 95% des communes passent à la semaine de 4 jours, les animations pédagogiques auront lieu principalement les mercredis matin, « mais pas que… » Exemple de Nancy2 où la moitié des écoles sont à 4 jours et l’autre moitié à d jours et demi. D’où l’absence du cadrage académique.
3- Quid des RIS (Réunions d’Information syndicales) ?
Au niveau départemental, les trois organisations syndicales ont convenu depuis deux ans que les collègues puissent prendre 2 fois 3 heures d’animations pédagogiques pour pouvoir assister à des RIS en s’inscrivant dès le mois de septembre sur Circonscript. Finalement, les inquiétudes exprimées par le SGEN ont été entendues, car cette possibilité restera de mise.
4- Nouveau !
Désormais, dans Circonscript, il y aura création d’une nouvelle « rubrique libre » ! Elle consistera à « offrir » la possibilité aux collègues de s’inscrire à des animations pédagogiques en plus des 18 h réglementaires qui seront consacrées à des formations autres que les mathématiques et la maîtrise de la langue telle que la formation au secourisme, le parcours Opéra…et ce, sur … « le temps personnel » !
5- Décharge de directeurs de 2 et 3 classes :
La décharge réglementaire de 10 jours des directeurs de 2 et 3 classes ne seront plus assurées par les BFC. Désormais, c’est aux circonscriptions d’assurer ces décharges par leurs propres moyens de remplacement.
6- CAPPEI :
Pour l’année prochaine, il y aura 2 promotions en formation pour le CAPPEI. Le remplacement de la première qui suivra sa deuxième année de formation sera assuré par la BFC, comme ça a été souvent le cas cette année.
En revanche, pour la deuxième promotion qui entamera la formation à la rentrée les lundis et mardis, il n’y aura pas de remplacement mais des compléments de service à l’année, sauf pour le poste de la prison.
7- Vous avez dit confiance !
Les services de la DSDEN ont annoncé aux représentants du personnel qu’ils ont constaté un nombre important de collègues qui « signeraient » à la place des autres lors des conférences pédagogiques qui ont lieu à CANOPE, d’une part. D’autre part, un nombre important de collègues « partirait » à la pose, une fois l’émargement effectué. Du coup, ils envisagent plusieurs possibilités « pour mettre fin à ces pratiques ».