La tique du Congo est un insecte parasite originaire d'Afrique de l'Ouest s'attaquant principalement au bétail. Il peut également affecter les êtres humains. Il est présent désormais dans le sud de la France et pose un problème de santé publique dont il faut mesurer l'impact
Habitat et cycle de vie de la tique du Congo
La tique du Congo, également connue sous le nom de Rhipicephalus guilhoni, prospère dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Elle préfère les zones humides et boisées où elle peut facilement trouver ses hôtes, principalement le bétail comme les bovins, les ovins et les caprins.
Le cycle de vie de la tique du Bénin comporte trois stades principaux : larve, nymphe et adulte. Les femelles pondent leurs œufs dans la végétation, qui éclosent en larves. Les larves grimpent sur la végétation et attendent qu’un hôte passe à leur portée pour se fixer et se nourrir. Après s’être gorgées de sang, les larves se transforment en nymphes, puis en adultes. Les tiques adultes peuvent également se nourrir sur leurs hôtes avant de pondre de nouveaux œufs, perpétuant ainsi leur cycle.
Une formation spécialisée santé sécurité et conditions de travail ministérielle EXCEPTIONELLE du ministère de l’Agriculture s’est réunit à la mi-mai pour aborder ce point précis. Pour la Fédération Éducation Formation Recherche Publiques de la CFDT (nouveau nom du Sgen-CFDT), la présence de ce parasite sur le sol métropolitain pose un réel problème de santé publique. Il faut informer, former les agents et conseillers de prévention, l’encadrement pour que ce risque soit connu et prévenu. Les usagers doivent être aussi ciblés. Enfin, les ministères doivent lancer sans tarder, une vaste campagne de communication.
Risques et symptômes liés à la tique du Congo
La piqûre de la tique du Congo peut entraîner des problèmes de santé graves chez les animaux et les humains. Chez le bétail, les tiques peuvent transmettre des maladies telles que la babésiose, une infection parasitaire potentiellement mortelle, ainsi que la cowdriose, une maladie bactérienne pouvant causer de la fièvre, de l’anorexie et un essoufflement chez les animaux.
Chez l’homme, la piqûre de la tique du Congo peut provoquer des symptômes tels que des rougeurs, des démangeaisons, des maux de tête et de la fièvre. Dans les cas les plus graves, elle peut même transmettre la fièvre récurrente, une maladie potentiellement mortelle causée par des bactéries.
- Risques pour le bétail :
• Transmission de maladies comme la babésiose et la cowdriose,
• Anémie, affaiblissement et perte de poids chez les animaux infestés. - Risques pour l’homme :
• Rougeurs, démangeaisons et fièvre,
• Transmission de la fièvre récurrente.
Pour la Fédération Éducation Formation Recherche Publiques de la CFDT, il faut dans chaque établissement d’enseignement du sud de la France, réunir les élus et les agents afin de les informer. Il faut aussi intégrer ce risque nouveau dans les documents unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) .
Prévention et traitement
Pour prévenir les infestations par la tique du Congo, il est important de maintenir une bonne hygiène et de traiter régulièrement le bétail avec des acaricides approuvés. Les éleveurs doivent également vérifier régulièrement leur troupeau pour détecter toute présence de tiques et les éliminer rapidement.
En cas de piqûre chez l’homme, il est recommandé de retirer la tique avec précaution à l’aide de pinces. Ensuite désinfecter la zone affectée. En cas de symptômes graves ou persistants, il est essentiel de consulter un médecin qui pourra prescrire un traitement antibiotique adapté.
Surveillance : Vérifier régulièrement le bétail pour détecter les tiques.
Traitement : Utiliser des acaricides approuvés pour le bétail.
Premiers soins : Retirer la tique et désinfecter la piqûre chez l’homme.
Consulter un médecin en cas de symptômes graves
Enfin nous vous recommandons lors des sorties scolaires, des stages en milieu ouvert de porter des vêtements à manche longue. Le port d’un chapeau, bob, casquette qui protègent le cuir chevelu s’avère utile.
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Article co-rédigé avec Frederic Guillot