Bien-être des enfants : une étude nationale

Santé Publique France (SPF) a lancé le 02 mai 2022 une étude nationale visant à évaluer le bien-être des enfants et les éventuelles difficultés psychiques.

Qu’est-ce que l’étude nationale bien-être des enfants (Enabee) ?

Il s’agit d’une étude nationale dont le but est de mesurer la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans ainsi que les facteurs (sociaux, familiaux, économiques, sanitaires, territoriaux) pouvant potentiellement développer ou entraver l’accès au bien-être.
Cette étude permettra également de mesurer les difficultés psychiques des enfants (trouble de l’humeur, anxiété, phobies…).

 

Quelles sont les modalités de mise en œuvre de l’étude nationale bien-être des enfants ?

L’étude se déroule sous forme de questionnaire à destination des enfants, de leurs parents et des enseignants de ces mêmes enfants. Celle-ci a débuté le 02 mai 2022 et se déroule jusqu’en juin.

Environ 30 000 enfants, de la PS au CM2 sont ainsi interrogés. Environ 700 écoles ont été tirées au sort (écoles urbaines/rurales, publiques/privées, REP-REP+ ou non).
Des réunions d’informations ont eu lieu dans ces écoles afin de présenter le projet Enabee aux directeurs/trices et aux enseignant.es. étude nationale bien-être des enfants

Les questionnaires sont complétés par les enfants dès le CP (sur tablette sous la supervision d’un enquêteur), les enseignants (questionnaire portant sur chaque élève participant) et les parents.

Le Sgen-CFDT et le SNAMSPEN ont participé à des réunions préparatoires organisées par SPF afin d’être informés de l’objet de l’étude, de son déroulement et afin d’émettre des avis et des remarques.

Quelles perspectives suite au résultats ?

Les premiers résultats de l’étude Enabee seront connus en fin d’année 2022.
Il s’agira ensuite, selon SPF, de mettre en place des mesures de prévention et d’accompagnement des enfants dans leur développement.
Une telle étude sera reconduite afin d’évaluer les effets des mesures de prévention.

Ce que pense le Sgen-CFDT

Cette étude à grande échelle sur la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans nous apparaît tout à fait positive.
SPF souhaite que les acteurs médico-sociaux de l’Éducation nationale (médecins scolaires notamment) et les PsyEN soient partie prenante de cette étude.
En effet, ils/elles sont en première ligne face à la détresse psychologique des enfants. La DGESCO a été contactée en ce sens.

Or, force est de constater que les médecins scolaires et PsyEN n’ont reçu que très peu d’informations (voire aucune) de la part de leur hiérarchie.
Nous ne pouvons que déplorer cette réalité et demandons que le MEN contacte les acteurs de terrain qui ont une ou plusieurs écoles participant à l’étude sur leur secteur.